Épave

Origine

Du bas-latin, espavus, espava du latin expavidus « effrayé, écarté par la peur »

épave masculin ou féminin /e.pav/ (pluriel : épaves /e.pav/)

(Jurisprudence) Qui est égaré et dont on ne connaît point le propriétaire.

Cheval épave. Biens épaves.

épave féminin /e.pav/ (pluriel : épaves /e.pav/)

Chose perdue et non réclamée dont la propriété appartient à l’État.

Les animaux à pied fourchu appartiennent au pacha dans les épaves. — (François René Chateaubriand, Itin. II, 36.)
1. Abréviation d’épave maritime
(Figuré) Ce qui reste après perte ou ruine.

Toute cette fortune est perdue ; il sera bien heureux s'il en recueille quelques épaves.

Aurélien, Dioclétien, Maxence font exception ; de ceux-là il reste des monuments et des monuments considérables, épaves de ce grand naufrage de l’empire romain. — (Ampère, Historique rom. à Rome, introd. p. LX.)
Personne tombé dans un état de détresse extrême.

Cet homme n'est plus qu’un épave.

Épave maritime : objet que la mer jette sur ses bords.
épave d’eau : objet trouvé dans les rivières ou sur leurs rives.
épave d’abeilles : essaim égaré.
Épave foncière et immobilière :(Droit coutumier) Héritages abandonnés, dont le propriétaire est inconnu.
Droit d’épave : droit de s'approprier les choses épaves.