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Ronger
- API : /rɔ̃.ʒe/
- SAMPA : /ro~.Ze/
Verbe
ronger transitif
- Entamer, déchiqueter avec les dents à fréquentes reprises.
- Un chien qui ronge un os.
- Les rats rongent la paille dans les greniers.
- Les souris ont rongé ce morceau de pain.
- Les vers rongent le bois.
- ronger ses ongles.
- Ce cheval ronge son frein, Il mâche son frein.
- (Figuré) et (Familier),
- ronger son frein, Retenir, refouler en soi son impatience, son dépit, sa colère, en s’efforçant de n’en rien laisser éclater au-dehors.
- En écoutant cet insolent discours, je rongeais mon frein.
- (Figuré) et (Familier),
- Se ronger les poings, Enrager.
- (Figuré) et (Familier),
- Donner un os à ronger à quelqu’un, Lui donner quelque occupation, quelque emploi qui l’aide à vivre; ou Lui faire quelque légère grâce, pour se délivrer de ses importunités.
- Il faut lui donner quelque os à ronger. Il signifie aussi Susciter quelque affaire à quelqu’un pour l’embarrasser, pour l’occuper d’un côté, afin qu’il n’ait pas le temps de songer à autre chose et qu’il ne puisse pas nuire.
- Ils l’ont engagé adroitement dans cette poursuite; c’est un os qu’ils lui ont donné à ronger.
ronger transitif
- se dit, par analogie, de certaines choses qui minent, corrodent ou consument peu à peu.
- La mer ronge insensiblement ses bords.
- La rouille ronge le fer.
- Le temps ronge et détruit tout.
- Cet homme a un ulcère qui le ronge.
- Il se dit aussi figurément des Choses qui inquiètent, qui tourmentent.
- Les soucis rongent l’esprit.
- Les remords rongent la conscience.
- Le chagrin ronge cet homme.
- L’envie le ronge.
- Il a un souci qui le ronge, des inquiétudes qui le rongent.
- Il se dit encore, figurément et familièrement, de Ceux qui consument le bien d’autrui.
- Il a une foule de complaisants, de collatéraux qui le rongent.
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