Fente

Origine

Substantif verbal formé de fendre.
  • API : /fɑ̃t/
  • SAMPA : /fa~t/

Nom commun

fente /fɑ̃t/ féminin (féminin pluriel : fentes /fɑ̃t/)
  1. Petite ouverture en long. Fente d’une muraille.
    Le biquet soupçonneux regarde par la fente [de la porte]. — (Jean de la Fontaine, Fabl. IV, 15.)
  2. Figuré
    J'agissais donc ainsi par les fentes [d'une manière détournée], ne pouvant mieux. — (Louis de Rouvroy, 173, 55.)
  3. Terme de jardinage.
    Enter, greffer en fente, en introduisant la greffe dans la tige fendue de l’arbre.
  4. Terme d’eaux et forêts. État du bois qui se fend spontanément.
  5. Bois de fente, celui qu’on fend pour échalas, lattes, etc.
    Les bois les plus parfaits et de la meilleure fente. — (Georges Louis Leclerc, Exp. sur les végét 3e mém.)
  6. (Anatomie) Échancrure étroite et profonde existant dans un os, et donnant passage à des nerfs ou à des vaisseaux.
  7. Terme de chirurgie. Fracture légère, incomplète, des os du crâne.
  8. Excavation qui semble être une fente dans une masse.
    Ce métal a été déposé par fusion ou par sublimation dans les fentes perpendiculaires du globe, dès le temps de la consolidation. — (Georges Louis Leclerc, Min. t. v, p. 69, dans POUGENS.)
    C'est [le guépard] un animal commun dans les terres voisines du cap de Bonne-Espérance ; tout le jour il se tient dans des fentes de rochers ou dans des trous qu’il se creuse en terre. — (Georges Louis Leclerc, Quadrup. t. VI, p. 186.)
  9. Terme de minéralogie. Gerçures ou intervalle dans les filons métalliques.
  10. Terme d’ancienne jurisprudence.
    Fente et refente, division de la succession entre la ligne paternelle et la ligne maternelle.

TraductionDéplier / Replier