Arrière

Origine

  • API : /a.ʁjɛʁ/
  • SAMPA : /a.RjEʁ/
arrière
  1. Loin, bien loin. Il n’est guère usité en ce sens que dans certaines phrases elliptiques par lesquelles on enjoint de se retirer, de s’éloigner, et qui marquent l’horreur ou le mépris.
    Arrière Satan.
    Arrière les médisants.
  2. (Marine)
    Vent arrière, Vent qui souffle de la poupe.
    Aller vent arrière.
    Avoir vent arrière.
  3. S’emploie aussi comme nom masculin, pour désigner la Partie postérieure d’une chose.
    L’arrière d’une voiture.
    L’arrière d’un navire, La moitié de la longueur d’un bâtiment, depuis le grand mât jusqu’à la poupe.
    Les gens de l’arrière, Tous ceux, tant militaires que civils, qui, dans une guerre, ne prennent point part aux opérations.
arrière
  1. Se joint à certains noms comme adverbe ou comme préposition.
    Arrière- boutique.
    Arrière-grand-père.
en arrière
  1. Vers le lieu ou vers le côté qui est derrière.
    Aller en arrière.
    Retourner en arrière.
    Faire un pas en arrière.
    Se porter en arrière.
    Votre coiffure est trop en arrière.
    Penchez-vous un peu en arrière.
    Il est resté bien loin en arrière.
  2. (Figuré) Et (Familier)
    Cette affaire ne va ni en avant ni en arrière, Elle est toujours dans le même état.
  3. (Familier)
    Il me loue en face et me déchire en arrière, Il me déchire quand je suis absent.
  4. Figurément, il signifie En retard.
    Vous êtes bien en arrière, et je crains que votre tâche ne soit pas achevée à temps.
    Ce fermier est toujours en arrière pour ses paiements.
    Il est en arrière de trois termes pour son loyer.

Locution

en arrière de
  1. Un corps placé en arrière d’un autre.
    En arrière de la ligne de bataille.
    Être en arrière de son temps.
    Cet écolier est très en arrière de ses camarades.