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Étuve
Origine
- formé du bas-latin allemand stuba provenant du germanique.
- voir ancien haut allemand stupa ;moyen haut allemand stobe ; ancien scandinave stofa
- API : /e.tyv/
- SAMPA : /etyv/
Nom commun
étuve /e.tyv/ féminin ( féminin pluriel : étuves /e.tyv/)
- Lieu où l'on élève à volonté la température pour provoquer la transpiration.
- Étuve sèche. Étuve humide ou bain de vapeur.
- Par exagération. Lieu très chaud.
- Cette chambre est une étuve.
- La chaleur de leur sang et de leur haleine, jointe à la vapeur de cette légère flamme, suffit pour changer leurs cafés en étuves. — (Abbé Raynal, Historique phil. XVII, 6.)
- Lieu dont on élève artificiellement la température pour y faire dessécher différentes substances.
- Faire sécher des raisins dans une étuve.
- Il imagina et fit exécuter une étuve qui, donnant une chaleur graduée et égale dans toute son étendue, réunissait à la certitude entière du succès [la conservation des grains] une économie suffisante dans la dépense. — (Marquis de Condorcet, Duhamel.)
- (Vieux) Tablettes sur lesquelles le confiseur fait sécher les fruits qu'il a préparés.
- (Vieux) Endroit pour faire sécher les chapeaux.
- (Vieux) Cabinet clos pour connaître l'influence de la température sur les horloges.
- (Vieux) Lieu où l'on met étuver le sucre en pains.
- (Vieux) Lieu échauffé dans lequel sont des tonneaux à moitié pleins de vin destinés à aigrir pour faire le vinaigre.
- (Vieux) (Marine) Étuve de corderie, lieu rempli de fourneaux et de chaudières, pour y goudronner les cordages.
- (Histoire) Au Moyen-Âge, bain public.
Locution
Traduction
- allemand : Schwitzkasten masculin
- anglais : stove
- espagnol : estufa
- italien : stufa
- néerlandais : stoef
- provençal : estuba ; stuva
- wallon : sitoûf
- Aujourd'hui Stube en allemand a le sens de bar. En effet au moyen-àge les étuves étaient devenues des lieux de plaisirs de toute sorte.
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