Tondre
- API : /tɔ̃dr/
- SAMPA : /to~dr/
(Je tonds, tu tonds, il tond. Je tondais. Je tondis. Je tondrai. Tonds. Que je tonde. Que je tondisse. Tondant. Tondu.)
Verbe
tondre transitif
- Couper la laine ou le poil aux bêtes.
- Tondre les brebis, les troupeaux.
- tondre un barbet.
- (Figuré) et (Familier),
- tondre la brebis de trop près, Mettre des impôts trop lourds sur le peuple.
- (Proverbial) et (Figuré),
- Il faut tondre les brebis et non pas les écorcher, Il ne faut pas exiger de quelqu’un plus qu’il ne peut faire.
- (Figuré) et (Familier),
- Se laisser tondre la laine sur le dos, Supporter patiemment des injustices, des vexations, des exactions.
- (Figuré) et (Familier),
- Il tondrait sur un œuf se dit d’un Avare qui veut épargner sur les plus petites choses.
- tondre le drap, En couper les poils de manière à le rendre plus uni et plus ras.
- tondre une palissade, La rendre unie en coupant les feuilles et les branches qui débordent.
- Vous ferez épaissir cette palissade en la tondant. On dit dans un sens analogue :
- tondre les buis, le gazon.
- Les brebis ont tondu entièrement ce pré, Elles en ont brouté toute l’herbe.
tondre transitif
- se dit familièrement en parlant des Personnes et signifie Couper les cheveux de près avec des ciseaux, avec une tondeuse.
- Il est nouvellement tondu.
- Il est tondu de frais.
- (Figuré) et (Familier),
- tondre quelqu’un, Lui prendre tout son argent.
- Ces aigrefins l’ont complètement tondu.
tondu
- s’emploie comme adjectif. (Proverbial) et (Figuré),
- à brebis tondue Dieu mesure le vent, Dieu ne nous envoie pas plus d’épreuves que nous n’en pouvons supporter.
- Il s’emploie aussi substantivement en parlant des Personnes.
- Il n’y avait que quatre pelés et un tondu se dit en parlant d’une Réunion peu nombreuse composée de gens de peu d’importance.
- Il est familier.