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Résister
- API : /re.zis.te/
- SAMPA : /re.zis.te/
Verbe
résister intransitif
- Il se dit proprement d’un Corps qui ne cède pas, ou qui cède difficilement au choc, à la pression, à l’action d’un autre corps, à une force, à un effort quelconque.
- Le marbre résiste plus au ciseau que la pierre commune.
- Une viande qui résiste au couteau.
- Cette pierre résiste à la gelée.
- Ce vieux château a jusqu’ici résisté à l’injure, aux injures du temps.
- Vous chargez trop ce plancher, il ne pourra pas résister à un aussi grand poids.
- La toiture a résisté à la violence du vent.
- Il signifie aussi Se défendre, opposer la force à la force.
- résister aux agents de la force publique.
- Une armée à laquelle l’ennemi est hors d’état de résister.
- Les assiégés ont résisté longtemps, ont résisté courageusement.
- La place a résisté plus de trois mois.
- Ce cheval résiste au cavalier.
- Il signifie figurément S’opposer aux desseins, aux volontés de quelqu’un, tenir ferme contre quelque chose de fort, de puissant. résister fortement à quelqu’un.
- Si ce que vous proposez est dans l’intérêt public, je ne résiste plus.
- Je lui ai résisté en face.
- Il ne faut pas résister à son maître.
- Qui peut résister à la volonté de Dieu ?
- résister à la grâce.
- résister à la séduction, à la tentation.
- résister à ses passions.
- Il signifie aussi Bien supporter l’effort, la souffrance, le travail, et il se dit des hommes et des animaux.
- Cet homme résiste à toutes les fatigues.
- Il est en convalescence, mais bien affaibli : s’il a une rechute, il n’y résistera pas.
- Vous travaillez trop, votre santé n’y pourra résister.
- (Familier),
- On n’y peut plus résister se dit en parlant de Quelque incommodité qu’on ne peut décidément pas supporter.
- La conversation avec cet homme est d’un ennui mortel, on n’y peut plus résister.
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