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Envoyer
- API : /ɑ̃.vwa.je/
- SAMPA : /a~.vwa.je/
(J’envoie; nous envoyons. J’enverrai. Envoie. Envoyez. Que j’envoie. Que j’envoyasse. Envoyant. Envoyé.)
Verbe
envoyer transitif
- Faire partir quelqu’un ou Faire porter quelque chose.
- Envoyer un courrier, un exprès.
- envoyer des émissaires.
- envoyer un paquet par le chemin de fer.
- Les denrées que ce pays nous envoie.
- Les ennemis envoyèrent reconnaître la place.
- Absolument,
- envoyer chez quelqu’un, envoyer prendre de ses nouvelles.
- Il est malade, n’enverrez-vous pas chez lui ?
- envoyer demander quelque chose à quelqu’un.
- (Figuré) et (Familier),
- envoyer quelqu’un au diable, à tous les diables, etc. Voyez « diable ».
- On dit aussi, mais plus familièrement,
- envoyer promener, envoyer paître.
- (Figuré) et (Familier),
- envoyer dans l’autre monde, Faire mourir.
- envoyer à la mort se dit d’une Sentence capitale, particulièrement lorsqu’elle est prononcée d’une manière sommaire.
- Le tribunal révolutionnaire envoyait à la mort une foule d’innocents. Il signifie aussi figurément Exposer quelqu’un à un très grand péril, à une mort presque certaine.
- Il signifie spécialement Nommer pour une assemblée.
- paris envoie tant de députés à la Chambre.
- Il se dit aussi en parlant de Toutes les choses qui nous viennent ou qui sont supposées nous venir du ciel, de la Divinité, du destin.
- Les biens et les maux que Dieu, que le Ciel, que le destin nous envoie.
- Dieu nous a envoyé de la pluie, du beau temps, une bonne année.
- Il signifie, par analogie, Pousser, jeter, lancer hors de soi. Dans ce sens, on ne l’applique guère qu’aux Choses.
- La lumière que le soleil nous envoie.
- Il s’emploie familièrement dans le sens d’Amener vivement. En termes de sports,
- Une balle bien envoyée. (Figuré),
- Un mot bien envoyé.
Voir aussi
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