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Déroute
Origine
- composé de route, du latin disrupta (rompue, partagée, séparée) en sous-entendant via (voie, chemin).
- Roupte et route, pour déroute, se sont dits autrefois :
- « Quelle qu’ait été ceste roupte, il la faut plustost imputer à la famine qui long-temps auparavant batailloit contre nous qu’au capitaine Camille. » Estienne Pasquier, Rech. sur la France.
- « Ils armèrent quinze mille hommes de pied, et trois mille de cheval avec lesquels ils mirent en route les Getes et les Triballes. » Cl. Fauchet, Antiq. gaul.
- « Les Francs, joints avec les Allemans, mirent en route et blessèrent Constantin, lequel sauvé à Langres, etc. » Cl. Fauchet, Antiq. gaul.
Nom commun
déroute /de.ʁut/ féminin
- Fuite de troupes qui ont été défaites ou qui ont pris l’épouvante d’elles-mêmes.
- Déroute complète.
- Dans la déroute, il se fit un grand carnage.
- Mettre une armée, mettre l’ennemi en déroute.
- Il se dit figurément de la ruine des affaires de quelqu'un :
- Ses affaires sont en déroute. Cet accident a mis la déroute dans ses affaires.
- (Figuré) (Familier) Mettre quelqu'un en déroute dans une dispute, Le déconcerter, le mettre hors d’état de répondre.
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