Avent

Origine

Du latin adventus (arrivée), de advenire (avenir) : c’est-à-dire l’arrivée, l’avénement de Jésus-Christ, dit, par antonomase, pour sa naissance, et finalement, par catachrèse, pour un certain temps avant Noël.
  • API : /a.vɑ̃/
  • SAMPA : /a.vA~/

Nom commun

avent /a.vɑ̃/ masculin (pluriel : avents /a.vɑ̃/)
  1. Temps pendant lequel on se prépare, dans l’Église catholique, à célébrer la fête de Noël.
    Le premier dimanche, les quatre semaines de l’avent.
    Jeûner l’avent.
    L’avent a été plus long cette année-ci que l’autre.
    Le premier dimanche de l’avent.
    Un rat plein d’embonpoint, gras et des mieux nourris, Et qui ne connaissait l’avent ni le carême. — (Jean de la Fontaine, Fab. IV, 11.)
    L'abbé Boileau parut à la cour plusieurs avents et carêmes. — (Louis de Rouvroy, 133, 219.)
    Les avents, plusieurs avents considérés ensemble. C’est aux avents qu’on a coutume de planter.
    Avoir autant couru Qu’aux avents de Noël fait le moine bourru. — (Abbé Mathurin Régnier, Sat. XIV.)

TraductionDéplier / Replier

Locutions dérivées

Voir aussi